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Les
droits de barrières où de chausséages furent
instaurés à une époque très reculée,
où tout le pays était fermé.
On
considérait
alors que c’était une faveur de pouvoir transporter des
marchandises d’un endroit à un autre.
En autres, les étrangers,
les charrons* se rendant au charbon payaient 3 à 4 sous
de passage . Ce droit fut supprimé vers 1890.
Le Rapport de
la situation de la commune pour 1860 nous apprend que le conseil
communal
a été autorisé,
par arrêté Royal du 12 mars 1860, à établir
un droit de chausséage sur les chemins pavés et empierrés
de Villers-Perwin et ce, en deux endroits de notre localité :
au bas de la place et à l’intersection des Rues du château
et du Tilleul.
En 1878, une maisonnette en bois fut construite au
pont de la ville (bas de la place). Elle était tenue par la famille Félicien Gilbert, dite, à cause de cet emploi, les Bariotis.
*charron
: celui qui fabrique des chariots, des charrettes ainsi que les roues de
ces véhicules.
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