La classe
de
5ème année participe au projet PERLE:
« Construis avec
moi. Plus tard, j’exercerai … le plus beau métier du monde
! »
Nous participons à la finale FINALE PROVINCIALE
le vendredi 19 mars 2004 à Tournai !
21 octobre 2003
Provoquer un coup de foudre chez les jeunes
Redorer l’image de la construction
JEAN-LUC BODEUX
Le monde de la construction, au sens large, souffre d’une pénurie de main-d’œuvre, principalement due à un déficit en termes d’image de marque, comme pour l’ensemble des métiers manuels d’ailleurs. Des métiers qui sont pourtant source de bien des satisfactions, tant il y a de l’emploi potentiel, mais aussi de l’épanouissement personnel à la clé.
L’association Perle – comme « Professionnelles et responsables dans leur entreprise » – a décidé de prendre la truelle en main pour tenter de renverser la vapeur. Notamment en sensibilisant les enfants des 5 et 6es années primaires, un âge où l’on se fait déjà une petite, mais première idée de son avenir. S’ils ne se sentent pas faits pour un métier intellectuel, il faut qu’ils se dirigent positivement, et avec motivation, vers des métiers techniques, commente Colette Golinvaux (Perle Libramont). Il faut les aider.
L’association Perle, répartie en antennes en Wallonie – Brabant wallon-Namur, Charleroi, Libramont, Liège, Mons, Tournai et Verviers –, a été créée voici sept ans. Son but est d’être attentive à l’insertion harmonieuse des femmes dans le métier de la construction et dans la défense des intérêts du secteur, notamment. En sept ans, le scepticisme masculin de départ a été ébranlé par ce souffle neuf comme le signale le président de la Confédération wallonne de la construction, Jacques Gheyssens.
Une initiative marquante de l’antenne libramontoise de Perle fut la mise en place, en 2001, d’un concours visant les classes primaires. Son succès fut tel qu’aujourd’hui, il couvre toute la Wallonie, tous réseaux confondus. Septante classes sont déjà inscrites, mais il est encore (grand) temps.
Perle a donc voulu initier un engouement pour que ces jeunes aillent à la
rencontre de ces métiers – vingt avaient été répertoriés
en 2001 et ils sont quarante pour cette édition –, pour qu’ils
les comprennent, les pratiquent peu ou prou, et qu’in fine, ils en parlent
avec leurs mots. Chaque classe doit sélectionner un type de métier
et une entreprise marraine pour finaliser un travail multimédia, sur
la base d’un logiciel spécifique. Tout cela avec le soutien, tant
en termes de formation que de matériel, d’une grande firme informatique
bien implantée dans les écoles wallonnes. D’ici à la
fin janvier, ces petits carreleurs, chauffagistes, plombiers ou menuisiers
potentiels vont donc aller à la découverte de ces métiers
de la construction. Suivront des finales provinciales, avant la grande finale
wallonne, en avril.•